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23.03.2016

Comment communiquer face à la menace terroriste ?

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Les actes terroristes, des opérations de communication 

La communication fait partie intégrante du terrorisme : elle permet aux organisations terroristes de donner une dimension globale à des actions violentes localisées. Avec un but : en attaquant quelques-uns, déstabiliser une société toute entière, voire le monde !  A cet égard, les terroristes ont parfaitement compris le fonctionnement des médias et des réseaux sociaux, qu’ils utilisent au quotidien pour leur propagande, de manière directe ou comme relais. Outils démocratiques par excellence, nos médias sont ainsi devenus des caisses de résonance des actions de ces terroristes, un kaléidoscope géant des attentats qu’ils commettent. 

Face aux attentats de Paris et de Bruxelles, dont l’impact se trouve décuplé par les relais médiatiques, la non-réponse ne peut pas être une option pour les pouvoirs publics. Pis, il n’est plus possible de les réduire à des crimes individuels : leur ampleur et leur multiplication en font des « actes de guerre », comme l’a souligné François Hollande. Les pouvoirs publics subissent ainsi malgré eux la logique terroriste, qui les contraint à réagir avec force et donc à donner de l’importance à son message. Les seules actions anti-terroristes ne suffisent pas pour rassurer les populations et renforcer le nécessaire sentiment d’union nationale face à une menace extérieure accrue : la communication est incontournable. Mais alors, comment communiquer sans pour autant faire le jeu des terroristes et devenir un pion dans leur « plan de communication » ?  

Entre faire et faire-savoir : le difficile équilibre 

Face à la gravité extrême des attaques et à la situation de crise dans laquelle se retrouve plongé le pays, un des premiers réflexes est indéniablement, pour les politiques, d’inscrire la communication dans l’action. Il s’agit de réagir vite, d’aller sur le terrain et d’être présent dans les médias comme gage de la mobilisation de l’Etat et signe de compassion pour les victimes. Au-delà de ces réactions à chaud, le pouvoir politique a également bien compris l’intérêt de la proactivité en matière de communication anti-terroriste, afin de ne pas subir une actualité dramatique et imposée par les terroristes. A cet égard, François Hollande avait communiqué sur l’arrestation réussie de trois terroristes (cf. NRS du 21 juillet 2015) et plus récemment Bernard Cazeneuve commentait l’opération de police d’Argenteuil alors même que cette dernière n’était pas terminée…  

Néanmoins, la communication dans de telles circonstances n’est pas sans risques.   

Tout d’abord lorsqu’elle en vient à prendre le pas sur la sécurité. Que penser de François Hollande se rendant au Bataclan alors que les attaques terroristes étaient encore en cours ? Sans compter certains effets d’annonces, qui, bien que largement applaudis sur le moment, se sont révélés être de terribles pièges politiques, comme le prouve le projet avorté de révision constitutionnelle. Faut-il encore le rappeler : la communication n’est jamais une fin en soi, qui plus est en situation de crise. Elle ne doit pas être déconnectée de l’action ou disproportionnée par rapport à cette dernière : les mots ne doivent venir que conforter et confirmer les actes. C’est là tout le paradoxe de notre métier : souvent invisible lorsqu’elle réussit, c’est toujours la communication qui est jugée responsable des échecs. C’est tout particulièrement le cas lors d’événements de cette gravité, où l’opinion rejette en bloc et à raison toute tentative de récupération à des fins politiques et/ou partisanes.  

Communiquer face à la menace terroriste est un exercice d’équilibriste, où il faut dire que l’on agit, sans pour autant montrer que l’on communique. Dans ces situations si sensibles, la communication se doit d’être économe, précise et prudente. Face à l’information en continu, il faut parfois savoir résister à l’hypercommunication et laisser l’action primer sur la communication, afin d’éviter toute imprudence et toute incohérence, insupportable aux yeux de l’opinion. Car si la communication est indispensable en cas d’attaque terroriste, elle ne peut tenir lieu d’action !   

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A lire : Le Code d’éthique CLAI